Dragon Ball, la franchise adorée d’un public de plus en plus exigeant, revient en 2018 avec un énième jeu de combat, en 2,5D cette fois-ci, sobrement intitulé Dragon Ball FighterZ.
L’occasion pour la série de raviver l’amour des fans après un jeu 3DS décevant et deux épisodes de Xenoverse dont les joueurs ont depuis longtemps épuisé les possibilités.
Arc System Works, responsable de l’assez mal reçu Extreme Budôten, aura l’occasion de se racheter avec un jeu magnifique graphiquement, plaidant le retour aux sources.
Les teasers et extraits du gameplay du prochain Dragon Ball présentés à la Gamescom et à l’E3 ont d’ores et déjà mis l’eau à la bouche des joueurs de PS4 et de Xbox One. À noter que le jeu sera aussi disponible sur PC. Il n’y a donc pas que le manga de Dragon Ball Super ou bien sa série animé qui nous met l’eau à la bouche !
Les jeux Dragon Ball, une affaire qui roule
Après avoir conquis la planète dans les années 90, une petite pause aura suffi durant l’arrêt provisoire du manga par son géniteur, Akira Toriyama, pour construire une attente et une fidélité qui ne se démentent pas au cours des années.
Empruntant plutôt au jeu d’exploration dans ces débuts, c’est ensuite le jeu de combat, en 2D puis en 3D, qui a conquis le cœur des joueurs, avec les séries Budokai puis Tenkaichi.
Avec plus de 100 adaptations officielles, la contrepartie de ce succès est toutefois une exigence grandissante des fans face à des jeux ayant de plus en plus de mal à se renouveler.
Ainsi, la série Xenoverse, si elle a su apporter un nouveau souffle avec des arènes en 3D très libres et une grande variété de combo, a vite lassé avec ses arcs narratifs de plus en plus anecdotiques et des combinaisons virant parfois au patchwork.
À l’opposé, Extreme Butôden, paru sur 3DS, et publié par l’éditeur de Dragon Ball FighterZ, Arc System Works, avait déçu par son extrême simplicité, la répétitivité des actions et le manque de liberté – bref, son choix de s’adresser aux béotiens. Mais ici Dragon Ball figtherZ nous met clairement une claque dans la tête !
Un éditeur à succès
Pourtant, Arc System Works a déjà su, par le passé, convaincre les joueurs de PS4, Xbox One et PC avec des jeux réputés pour leur beauté graphique et leur intensité narrative.
L’entreprise, née en 1998, s’est depuis attirée la sympathie de la communauté, en particulier grâce à se filière Guilty Gear.
Déjà rompue aux combats en 2D, donc, l’entreprise japonaise peu connue en France devrait insufflfer cette touche de modernité et de fantaisie qui manque aujourd’hui aux jeux Dragon Ball.
Ainsi, Arc System Works, dont les jeux montrent une proximité fort appréciée avec l’univers du manga et de l’animé, a choisi, pour ce faire, de mettre en place un système de combat en 3 contre 3, avec combattants sortant de l’écran et allées-et-venues successives.
Un engouement compréhensible
C’est donc avec beaucoup de pincettes qu’on peut augurer d’un jeu Dragon Ball de qualité avec la sortie de ce nouvel opus.
En effet, Dragon Ball FighterZ a raflé toutes les récompenses à l’E3 de Los Angeles, où il a rencontré un franc succès auprès des critiques.
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Mais c’est à l’occasion du Gamescom de Cologne que la communauté des joueurs a pu découvrir le premier trailer du jeu, qui a su gagner leur cœur avec des combos épiques, rapprochements de caméra et surtout grâce à sa fidélité sans faille à l’esprit du manga.
Aujourd’hui dans le top 20 des ventes et préventes Amazon, parmi des jeux déjà en magasin ou à la sortie imminente, ce nouveau Dragon Ball, pourtant attendu pour 2018, a tout pour ravir les fans – alors que Bandai Namco délivre les informations avec parcimonie, ayant sans doute retenu les leçons des surenchères précédentes.